Le médiateur de l'association donne alors les conseils d'équipement et de consommation qui s'imposent, en fournissant si nécessaire le petit matériel adéquat. Et, au besoin, il rentre en contact avec le propriétaire pour le convaincre d'effectuer des travaux de rénovation dans le logement. Quelquefois, la négociation prévoit qu'une partie des travaux soit prise en charge par le locataire en auto-réhabilitation.
40 à 50 % des médiations de ce type débouchent effectivement sur des travaux de réhabilitation, avec de possibles aides financées par la Ville de Lille, le Département du Nord et la Fondation Abbé Pierre. L'objectif est de renforcer le travail de repérage et de réduire le délai de réponses, pour passer de 100 à 180 accompagnements, avant d'élargir le dispositif aux 80 communes de Lille Métropole.
Les actions de coordination des réponses apportées sur la précarité énergétique (modèle plateforme ou modèle SLIME) avait fait l’objet d’un recueil d’expériences et d’une boîte à outils élaborée par l’UNCCAS et l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA). La fiche 3 de la boîte à outils présente ainsi des clés pour la mise en œuvre d’actions à destination des personnes en situation de précarité énergétique, avec un focus sur l’accompagnement aux travaux de réhabilitation.
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