La crise sanitaire que nous vivons depuis plus d’un an a profondément bouleversé notre société, notre quotidien, nos habitudes. Mais il n’est pas question d’abandonner la solidarité et l’action sociale. C’est ce qui fait notre raison d’être, le cœur de métier de nos CCAS et CIAS, le refus de laisser les plus démunis sans solutions.
La politique de résorption du sans-abrisme et d’amélioration des conditions de vie des personnes en grande précarité est une politique complexe qui ne peut être abordée uniquement par le prisme des compétences de chaque collectivité. En tant que vice-présidente du CCAS de la Ville de Lyon, je constate notre responsabilité à prendre part à ce défi en étant partenaire, solidaire et innovant.
Partenaire car la collaboration entre acteurs est indispensable pour coordonner l’ensemble des actions en direction des publics fragiles. De fait, le CCAS est impliqué dans la gouvernance de la maison de la veille sociale (SIAO) et nous travaillons à une convention pluriannuelle en matière de résorption des squats et bidonvilles avec la Métropole de Lyon et l’Etat.
Solidaire ensuite, la plupart de nos communes disposent de patrimoine ou bâti non exploité qui peut, parfois facilement, être mis à disposition d’associations pour augmenter les capacités d’hébergement. Dès le début de notre mandat, nous avons ainsi procédé à un recensement du bâti de la collectivité pour le mettre à disposition de l’intérêt général.
Enfin, l’innovation sociale est indispensable, et il nous appartient de casser les codes. Ces dernières années les initiatives sont multiples (tinyhouses, containers, caravanes) et nous nous devons de les déployer pour que chacun dispose d’une solution adaptée à ses besoins.
Travailler dans ces 3 directions doit nous permettre de « faire solidarité » à l’échelle de nos territoires.