Elements clés
Contexte
L’idée du projet est née pendant la campagne municipale, à partir des discussions qui ont mis en lumière le besoin d’accompagnement des personnes âgées confrontés à la précarité.
Principaux objectifs
- Prévenir les risques liés à la précarité.
- Apporter une aide temporaire dans des situations spécifiques (attente d’une pension, perte d’un conjoint ou d’un emploi).
- Renforcer l’accès aux droits.
Publics ciblés par l'action
Personnes âgées de plus de 60 ans, dont les ressources mensuelles sont inférieures au seuil de pauvreté
Description
Les bénéficiaires sont reçus au CCAS par l’assistante sociale en charge des personnes âgées, qui est leur interlocutrice tout au long de la démarche. C’est elle qui évalue la situation et fait remonter le dossier à la responsable de service.
- Moyens humains : Deux personnes suivent les dossiers du CMG.
- Coût / budget : 90 000 € alloués cette année (50 000 € pour le CMG Étudiants et 40 000 € pour le CMG seniors).
Les partenaires
Partenaires de l’action : Les partenaires opérationnels incluent la Maison pour l’Emploi, le département de l’Isère (SLS).
Les outils de communication
- Campagne d’affichage, distribution de flyers.
- Présence sur les réseaux sociaux, dans le journal municipal et dans les médias locaux.
Bilan
Le CMG offre aux bénéficiaires une stabilité rassurante et permet aux travailleurs sociaux de disposer d’un outil supplémentaire pour gérer des urgences sociales. Des réflexions sont menées pour toucher davantage les personnes les plus isolées et éloignées de leurs droits
Observations
L’action a un potentiel à être reproduite dans d’autres territoires. Les principaux atouts résident dans une politique volontariste et un accompagnement social adapté. Il est important d’anticiper les besoins en ressources humaines pour assurer le suivi des dispositifs.
"Le complément minimum garanti permet aux personnes âgées d’aborder plus sereinement les aléas de la vie, voire de sortir de situations d’urgence. Nous voulons redonner du souffle aux seniors en difficulté, à la fois en leur permettant d’être plus autonomes et en nous assurant qu’ils aient pleinement accès aux activités de lien social.", Isabelle Eymeri-Weihoff, adjointe aux solidarités et à la cohésion.