Le rapport constate que les clients d'origine étrangère :
- sont reçus moins longtemps que les clients supposément sans origine migratoire,
- obtiennent moins d'informations et de conseils concernant la durée de leur prêt ou le montant maximum à emprunter,
- ne se voient presque jamais proposer de simulation,
- sont parfois reçus debout à l'accueil, sans aucune confidentialité et sans avoir la possibilité de poser des questions.
Il constate également que, même quand leur projet fait l'objet d'une étude de faisabilité positive et d'un plan de financement induisant un risque très peu élevé, les femmes font face à une discrimination "très présente" pour obtenir un prêt lié à une création d'entreprise.
A ce titre le Défenseur des Droits propose :
- d'informer les différents Ministères et autorités compétents, ainsi que les acteurs du milieu bancaire,
- de renforcer la formation des professionnels des métiers de la banque relatives à la lutte contre les discrimination,
- de rappeler l'interdiction des discriminations dans les règlements des établissements bancaires,
- d'attirer l'attention des associations de consommateurs et d'aide à la création d'entreprise, ainsi que le grand public sur ces questions.
Photo : Vincent Ruf / Wikimedia Commons