Si le financement des travaux a été assuré par la Caf, qui prend en charge une partie des frais de fonctionnement avec le département, la gestion est assurée par la Ville de Fleury-Mérogis. Et c’est le CCAS qui a assuré le recrutement des puéricultrices. « Nous avons embauché en externe une éducatrice de jeunes enfants et trois auxiliaires de puériculture, un taux d’encadrement habituel pour une microcrèche », raconte à la Gazette des Communes la coordinatrice petite enfance de la commune. « Elles ont bénéficié d’une journée de formation sur le milieu pénitentiaire ».
Dans un article consacré à l’initiative, le journal revient sur certaines particularités de gestion, adaptées au contexte carcéral : horaires, fourniture des couches, participation financière des détenues. Un reportage de France 3 présente également des témoignages de mères soulagées de pouvoir assurer de meilleures condition de vie à leurs enfants grâce à ce système.