Une microcrèche en prison

Enfance et jeunesse
Publié le 4 décembre 2019
La maison d’arrêt pour femmes de Fleury-Mérogis dispose d’une microcrèche animée par des puéricultrices professionnelles, où 10 enfants de détenues peuvent être accueillies durant la journée. Ce dispositif unique en France est un outil précieux pour aider ces femmes à préparer leur réinsertion… et à se préparer à la séparation avec leur bébé durant la fin de leur séjour, la loi interdisant l’accueil d’enfants de plus de 18 mois dans ce type d’établissement.
Si le financement des travaux a été assuré par la Caf, qui prend en charge une partie des frais de fonctionnement avec le département, la gestion est assurée par la Ville de Fleury-Mérogis. Et c’est le CCAS qui a assuré le recrutement des puéricultrices. « Nous avons embauché en externe une éducatrice de jeunes enfants et trois auxiliaires de puériculture, un taux d’encadrement habituel pour une microcrèche », raconte à la Gazette des Communes la coordinatrice petite enfance de la commune. « Elles ont bénéficié d’une journée de formation sur le milieu pénitentiaire ».

Dans un article consacré à l’initiative, le journal revient sur certaines particularités de gestion, adaptées au contexte carcéral : horaires, fourniture des couches, participation financière des détenues. Un reportage de France 3 présente également des témoignages de mères soulagées de pouvoir assurer de meilleures condition de vie à leurs enfants grâce à ce système.

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