Une indemnité de fin de contrat pour les agents contractuels

Organisation et fonctionnement du CCAS
Publié le 20 janvier 2021 (Màj le 9 août 2022)

Mise en place par un décret du 23 octobre dernier, une indemnité de fin de contrat, dite « prime de précarité », s’applique à compter du 1er janvier aux agents contractuels en fin de contrat à durée déterminée (CDD) dont la durée du contrat, renouvellements compris, est inférieure ou égale à un an. Son montant est fixé à 10 % de la rémunération brute globale perçue par l’agent pendant la durée de son contrat, renouvellement inclus (inférieure ou égale à 3 078,83 € par mois). Elle est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

L’indemnité de fin de contrat est versée sous réserve que :

  • le contrat ait été exécuté jusqu’à son terme ;
  • l’agent n’ait pas refusé la conclusion d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) pour occuper le même emploi ou un emploi similaire auprès du même employeur, accompagné d’une rémunération au moins équivalente.

Par conséquent, l’agent n’a pas droit à la prime de fin de contrat :

  • s’il continue à travailler dans l’administration à la fin de son contrat. C’est le cas si son contrat est immédiatement renouvelé ou s’il bénéficie d’un nouveau contrat, à durée déterminée ou indéterminée, dans la fonction publique territoriale. C’est également le cas s’il est nommé stagiaire ou élève suite à concours à la fin de son contrat ;
  • s’il n’exécute pas son contrat jusqu’à son terme, c’est-à-dire s’il démissionne ou s’il est licencié en cours de contrat ;
  • s’il refuse un CDI pour le même emploi ou un emploi similaire auprès du même employeur, assorti d’une rémunération au moins équivalente ;
  • si le contrat prend fin pour un motif propre à l’agent (non-renouvellement d’un titre de séjour / déchéance des droits civiques / interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge).

 

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