Un nouveau comité des régions pour deux ans et demi

Publié le 26 février 2020
L’institution représentant les villes et les régions d’Europe vient d’être renouvelée le 12 février pour la deuxième partie de son mandat. Elus pour 5 ans, ses membres (329 titulaires et 329 suppléants) sont en effet renouvelés à mi-mandat. Disposant d’un mandat local, départemental ou régional, ils incarnent la voix des collectivités locales et régionales des états membres de l’UE. Apostolos Tzitzikostas, gouverneur de la région Macédoine centrale en Grèce, a été élu président. Sa priorité annoncée est de « rapprocher l’Europe des citoyens ».
André Viola, président du conseil départemental de l’Aude, présidera pour sa part la délégation française. Composée de 24 membres - 6 membres représentants les villes, 6 membres représentants les conseils départementaux, 12 membres représentants les régions françaises - et 24 suppléants, elle figure parmi les délégations les plus importantes avec celles de l’Allemagne et de l’Italie.

La Française Isabelle Boudineau, vice-présidente de la région Nouvelle-Aquitaine, a également été réélue de la commission de la cohésion sociale et territoriale (COTER) et du budget de l’Union Européenne. Celle-ci couvre des sujets importants comme la politique urbaine, la cohésion sociale et territoriale (qui inclut également les fonds structurels européens), la coopération territoriale mais aussi le cadre financier pluriannuel de l’Union Européenne, dont la prochaine période s’étendra de 2021 à 2027. Isabelle Boudineau entend agir pour la solidarité et la réduction des inégalités entre les régions, à l'aide de financements nécessaires à leur développement économique, social et environnemental.

La commission de la politique sociale, de l’éducation, de l’emploi, de la recherche ‎et de la culture (SEDEC) est quant à elle présidée par Anne Karjalainen, membre du conseil municipal de Kerava, en Finlande. Elle veillera à ce que la transition vers une économie verte, se déroule de manière « socialement juste » à tous les niveaux de gouvernance. L’année à venir sera marquée notamment par l’évaluation des initiatives de la commission européenne visant à préserver les droits sociaux des citoyens et à assurer une croissance économique durable.

Au fil des années, et en particulier depuis la ratification du Traité de Lisbonne en 2009, le comité des régions a acquis une capacité à être impliqué dans les processus décisionnels européens, qui lui permettent d'être force de propositions. L'institution est consultée par la commission européenne et le parlement européen sur les sujets impactant les villes et les régions, et, plus généralement, chaque fois que son expertise s'avère utile. Le comité adopte des recommandations sur les propositions législatives et propose de nouvelles politiques fondées sur l’expérience acquises au sein des collectivités qu’il représente.

Photo : Wikimedia Commons / CristinaBruxelles

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