Elements clés
Contexte
Description
Présentation de l'action
Les groupes de parole concernent tous les aidants naturels. Initialement, chaque séance permettait de proposer un thème discuté durant un temps déterminé. Depuis la construction de ce groupe, la formule a évolué .
Le groupe se réunit une fois par mois (sauf au mois d’août). Lors des premières séances, les aidants ont déterminé eux-mêmes les thèmes de réflexion alimentés par leurs préoccupations quotidiennes. Puis des intervenant extérieurs ont été introduits enrichissant le groupe par des apports d’information. Toutefois l’animatrice a dû trouver un équilibre entre le temps consacré aux professionnels et le temps de parole des aidants. L’animatrice utilise parfois des supports vidéos comme support à la discussion et aux débats. Le groupe a été constitué grâce à un travail de communication et de mobilisation. Un courrier est adressé à une liste d'aidants. Il fait mention des dates des 6 réunions du semestre. Il est adressé une fois fin décembre et une autre fois fin août. Par convention, le premier lundi du mois a été retenu. Le fait de choisir un rendez-vous à date fixe, chaque mois, est facile à retenir et favorise aussi la participation (ou du moins réduit les « oublis »). Une présentation générale du groupe est accessible sur le site de la mairie de Lescar. Une affiche rappelant la prochaine date de réunion du groupe permet de mobiliser davantage les familles (rubrique "services partenaires").
Tout au long de l’année, des personnes relais disposent d'un courrier type avec toutes les dates. Il s'agit des deux conseillères en économie sociale et familiale, de la directrice du CCAS, de la directrice du SSIAD, de la directrice de l'IDEC, de la psychologue et du personnel d’accueil des résidences et des aides médico-psychologiques de l’accueil de jour. Tout nouveau participant au dans le groupe se voit proposé un entretien individuel avec la psychologue.
Le Conseil départemental a édité un fascicule répertoriant les groupes d’aidants familiaux existant avec les jours de réunion et les références des contacts. En outre le Comité départemental d'intervention et d'animation pour l'autonomie adresse à ses partenaires tous les mois le calendrier des réunions.
Moyens
Moyens humains : - une psychologue, - des intervenants ponctuels.
Moyens matériels : - une salle mise à disposition par l’EHPAD.
Un budget de 18 800 euros pris en charge par les deux EHPAD et le CCAS
Partenaires opérationnels
SSIAD, EHPAD l'Esquirette pour la gestion et la coordination de l'action avec le CCAS. CHP gérontologie, MSD de Billére, CRAMA, ULD Vignalou pour la communication du dispositif auprès d'aidants.
Ils financent l'action
La Fondation Bruneau (subvention au début du projet), la CARSAT a accordé une subvention de 3 000 euros en 2013.
Bilan
Quand elles viennent fidèlement, les personnes trouvent en plus, une implication sociale.L’impact bénéfique est rarement exprimé aux premières séances mais avec le temps et le recul, les participants expriment une satisfaction ressentie dès le début. Vers des accompagnements à domicile... Parallèlement et en complémentarité du groupe, les constats effectués par les équipes intervenant au domicile, ont justifié d’enrichir la démarche en proposant d’élargir le travail de la psychologue par des rencontres à domicile pour des aidants dans l’incapacité d’intégrer le groupe.Les entretiens individuels dans le milieu sécurisant du domicile permettent à l’aidant d’exprimer sa souffrance, son épuisement en restant à proximité de son conjoint ou de son proche.Lors de situations conflictuelles, des rencontres ont été programmées dans les locaux du CCAS.
Les situations qui peuvent bénéficier de cet accompagnement sont repérées par les services du CCAS, du SSIAD ou par des personnes qui viennent à l’EHPAD pour des renseignements ou des demandes d’admission. La psychologue prend un premier contact pour expliquer sa démarche. La poursuite de l’accompagnement et la fréquence sont convenus d’un commun accord avec l’aidant.Les aidants/conjoints sont majoritaires mais quelques enfants ont bénéficié de ce suivi. Ces entretiens ont pu permettre de préparer des accueils de jour, de mettre en place des bilans mémoire, d’accepter la maladie du proche et d’en comprendre les effets sur la vie quotidienne.L’impact sur le travail des interventions au domicile est positif car l’intérêt et le soutien sont mieux acceptés.La connaissance de ce suivi par les équipes du domicile permet de travailler le projet de vie de la personne aidée avec la psychologue par le lien qu’elle entretient avec l’aidant. En 2014, 23 personnes ont pu bénéficier de cet accompagnement. Les couples représentent le 2/3 des situations soutenues.
Observations
Photo : Wikimedia Commons / Flo641