Emmanuelle Sinacouty, vice-présidente du CCAS et première adjointe au Maire a souhaité que le CCAS s’investisse fortement dans la prévention des risques, la prise en charge des personnes et et familles en détresse, ainsi que dans l’aide à la réparation. Tout au long de l’alerte orange, les équipes sociales et techniques du CCAS, ainsi que les élus du conseil d'administration, se sont mobilisés jour et nuit.
Hébergement d'urgence
Plus d’une soixantaine de personnes du CCAS se sont relayées dans les centres d’hébergement d’urgence pour la prise en charge de trente familles sinistrées, l’identification et le transport des personnes isolées et fragiles. Les agents techniques ont multiplié les interventions chez les personnes âgées pour prévenir des chutes d’arbres sur les habitations ou évacuer l'eau et les torrents de boue.
Les personnes sans domicile ont été elles aussi très tôt prises en charges dans un centre d’hébergement d’urgence.
Les défis de la réhabilitation et de l'accompagnement
A la levée de l’alerte orange, plusieurs quartiers de Saint-Louis étaient coupés du monde, sans route accessible, sans eau et sans électricité.
Les mêmes équipes se sont rendues sur le terrain au plus près des habitants. Les engins et véhicules du CCAS ont été à pied d’œuvre pour dégager certaines habitations, venir au secours des familles sinistrées par les eaux et les torrents de boue. Bref, parer au plus urgent.
De leur côté, les travailleurs sociaux ont commencé leur long travail d’accompagnement, se rendant de case en case, de maison en maison, scrutant et amendant en permanence le fichier des personnes vulnérables.
Le régie amélioration de l’habitat identifie les situations les graves, organise les interventions les plus urgentes et effectue les évaluations nécessaires aux prochaines commissions, qui s’annoncent chargées. Ici, on éloigne des habitants des ravines en crus, là on enlève les meubles désormais inutilisables et l'on aide à nettoyer en profondeur. Ailleurs on fait passer avec les moyens du bord de la nourriture et de l’eau...
L'événement, d'une violence très rare suscite son lot d'interrogations a Saint-Louis. Patrick Govindin, DGS, écrit notamment que "de mémoire des anciens, rarement ils avaient vécu un tel événement. La météorologie n’est pas une science exacte mais en l'occurrence, les prévisions se sont avérées vraies et beaucoup s’étonnent que l’alerte rouge n’ait pas été activée".