Préférant parler de « non-demande », le chercheur revient sur les cas de non-demande subie, liés à la méconnaissance des dispositifs, à leur trop grande complexité, ou, parfois, à la crainte de sanctions en cas d’erreur.
Il y étudie également des phénomènes de non-demande volontaire liés à des calculs coûts-avantages, un désaccord avec la norme incarnée par le dispositif, une préférence pour des alternatives moins stigmatisantes, un sentiment de non-concernement, une volonté de civisme. Le point commun de tous ces cas de figure : exprimer, en creux, une attente de justification des politiques publiques.