S'inspirant parfois de solutions déployées dans d'autres pays européens, Monique Iborra et Caroline Fiat préconisent davantage de prévention (à travers des consultations gratuites à l'âge de 65 et de 70 ans), une modernisation des établissements et un changement de leur mode de certification...
Surtout, les députées préconisent de doubler le taux d'encadrement dans les établissements et de revaloriser les carrières, en particulier pour les aides-soignants.
Le coût de ces mesures (évalué à 20 milliards d'euros par Caroline Fiat) s'avérant très important, des pistes de financement sont esquissées, telles que le transfert de la gestion de l’aide sociale à l’hébergement (ASH) aux caisses d'assurance retraite et de la santé au travail. Un défi que Monique Iborra souligne en affirmant qu’« en tout état de cause, ce sera aux Français qu’il reviendra de trancher cette question fondamentale pour financer une dimension nouvelle de notre système de protection sociale ».
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