Contexte
La Ville de Provins n’a pas directement été touchée par la surmortalité due aux conséquences de la canicule d’août 2003. Toutefois, il est nécessaire de mettre en oeuvre, au niveau local, un dispositif opérationnel en cas de besoin.
Description / Fonctionnement de l'action
Des instructions ont été données par la Préfecture pour que chaque commune, par le biais du CCAS, organise localement une coordination des acteurs locaux. De fait, le CCAS de Provins a réuni, dès le mois de mai, l’ensemble des partenaires sociaux et associations ainsi que le CLIC pour recenser les personnes fragiles et identifier les structures et les bénévoles mobilisables.
Ensuite a été réalisée la diffusion d’informations auprès des personnes âgées (tracts, journal municipal) à laquelle s’est ajoutée une information relayée par les partenaires.
Bilan
Les coûts relatifs au dispositif sont pris en charge par le CCAS, les associations et institutions partenaires. Les dépenses sont principalement des dépenses de personnel et éventuellement la rémunération d’heures supplémentaires pour assurer les visites à domicile, si le plan canicule est déclenché. Cependant, la canicule de l’été 2003 à fait prendre conscience à l’ensemble des habitants qu’il fallait être plus attentifs aux personnes seules et fragiles. La solidarité entre voisins s’est donc développée depuis cette période. Cela explique également que les personnes âgées se font désormais peu répertorier sur le fichier du CCAS. Néanmoins, le dispositif reste maintenu.
Moyens
Le dispositif est mis en place et coordonné par le personnel du CCAS, la directrice, les agents d’accueil en coordination avec les bénévoles et salariés des associations.
Les partenaires
Partenaires opérationnels
Le CLIC, SILLAGE, la Croix-Rouge, l’Association d’Aide Ménagère ICL (soins infirmiers), le centre hospitalier, 2 associations pour personnes âgées, l’Unité d’Action Sociale (médecin APA et PMI), l’Association France Alzheimer, l’ADMR (Association d’Aide à Domicile) sont aussi les partenaires associés.
Ils financent l'action
Les coûts relatifs au dispositif sont pris en charge par le CCAS, les associations et institutions partenaires. Les dépenses sont principalement des dépenses de personnel pour mettre en place, la coordination et aussi des frais de reproduction et d’envoi pour la communication auprès des personnes âgées.
Les observations du CCAS/CIAS
Dès que le CCAS a lancé le dispositif, les structures se sont mobilisées de suite et ont vivement participé à ce projet. Après la première réunion, les partenaires ont relayé l’information auprès des personnes âgées (prévention, précautions à prendre, conseils pratiques, les numéros de téléphone utiles...) grâce à la plaquette du CLIC. Lors de la seconde réunion, les partenaires ont rendu compte de leurs démarches et chacun a communiqué ses disponibilités, les mesures prises pour être rapidement opérationnels et ont confirmé que les personnes à risque étaient repérées. Ce dispositif a pu être mis en place efficacement grâce au professionnalisme du réseau.
Photo : Wikimedia Commons / Wikinade