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Fiche d'expérience

Logement d’urgence

Logement d'urgence

Contexte

Cette action répond à une préoccupation du conseil d’administration du CCAS face aux difficultés rencontrées par les services sociaux pour reloger dans l’urgence et pour des durées de séjour limitées, des personnes momentanément en difficulté.

Description / Fonctionnement de l'action

Sont concernés par cette action les habitants de Villepreux provisoirement privés de logement pour différentes raisons : incendie, conflits familiaux ou conjuguaux, personnes en attente d’un accueil en structure d’hébergement...
Un studio de 29 m2 de type 1 bis situé au dernier étage d’un immeuble nouvellement réhabilité est mis à la disposition des usagers avec pour bailleur l’organisme OPIEVOY. Le CCAS est locataire de ce logement et rédige un contrat d’occupation temporaire lorsqu’il s’agit d’héberger temporairement une personne. le contrat est ensuite signé par le bénéficiaire dénommé « le preneur » et le président du CCAS.

Bilan

Depuis l’ouverture de ce studio en 2002, 9 familles ont pu bénéficier de ce logement sur une durée moyenne de 8,5 mois (Les temps de location sont par nécessité souvent plus longs que ceux prévus initialement). Sur les 9 familles, 6 personnes qui se retrouvaient sans logement suite à des conflits conjugaux, 2 familles en situation de précarité et une personne dont le logement a été endommagé par un incendie.

Cette action présente un aspect très positif car elle a permis à toutes les personnes qui en ont bénéficié de retrouver une stabilité afin de régler leurs problèmes familiaux et d’être relogées en logement social.

Moyens

Gestion des entrées et des sorties par le CCAS.
Budget de fonctionnement 2008 : 4 780 euros (loyer, eau, électricité, gaz, petit équipement et entretien).

Les partenaires

Partenaires opérationnels

Territoire d’Action Social Grand Versailles, bailleur social OPIEVOY.

Ils financent l'action

Cette action bénéficiait d’une aide à la médiation locative de 542 euros versée par le Conseil général jusqu’en 2009. A ce jour, seul le CCAS la finance.

Les observations du CCAS/CIAS

Cette action correspond a un besoin sur la commune. Elle permet aux familles de se donner un temps pour rebondir face à une situation difficile.

Photo : Wikimedia Commons / Henry Salomé

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