Le social représente-t-il une charge, un investissement, une responsabilité, un engagement, un pari sur l’avenir… ?
Une chose est sûre, derrière l’action sociale publique de proximité, il y a des élus, des professionnels, des bénévoles et bien sûr des millions de personnes accueillies, orientées, accompagnées au quotidien. Ce qui veut dire de l’activité, des emplois, des partenariats mais aussi du bien-être, du lien entre les habitants et une forme de paix sociale. En un mot, l’action sociale locale génère des coûts tout autant qu’elle est source de richesse territoriale, humaine et économique.
Cependant, les effets bénéfiques de cette activité sociale sur les personnes, les organisations et sur la collectivité elle-même ne sont pas toujours immédiats. Ces effets sont souvent diffus. Ils se manifestent à plus long terme. Ils sont parfois difficilement mesurables.
Dans ce cadre, pourquoi et comment objectiver davantage l’impact résolument positif de cette mission d’intérêt général, fondée sur le respect et l’autonomie des personnes, et indispensable à l’équité territoriale et à l’accès aux droits ? Quelles sont les marges de manœuvre et les outils dont disposent les élus locaux, et parmi eux les élus aux affaires sociales, permettant de montrer qu’investir dans le social est profitable à toute la société ?
Au-delà des preuves par l’exemple, la recherche d’efficience dans ce domaine oblige en tout cas à des choix politiques dont la mise en œuvre suppose de dépasser les logiques de court terme.
Pour qui, pour quoi, comment ? Le Congrès 2017 des CCAS et CIAS est là pour y répondre.
Plénières et tables rondes
Le 17 octobre
- Trop de fonctionnaires ou pas assez de management ?
- Maintenir un service d’aide à domicile : un choix politique
- Plénière d’ouverture : Le social, quel retour sur investissement ?
Le 18 octobre
- Inégalités territoriales : comment s’organiser ?
- Petite enfance, jeunesse : parier sur l’avenir
- L’accompagnement social : pour et avec les personnes
- Plénière de clôture : L’action sociale locale : dernier rempart contre l’exclusion ou levier de développement territorial