Nuit de la Solidarité : organiser un décompte de nuit des personnes en situation de rue

Logement, hébergement
Publié le 3 septembre 2018
La Nuit de la Solidarité est organisée par la collectivité parisienne et ses partenaires depuis 2018. Des équipes composées de professionnels et de bénévoles parisiens sont réparties sur le territoire parisien pour réaliser le décompte des personnes en situation de rue se trouvant sur l’espace public et dans certains espaces spécifiques (gares, parkings, hôpitaux…).

Cette opération poursuit donc deux enjeux centraux de politique publique : dénombrer avec une méthodologie fiable les personnes sans-abri et mieux connaître leurs profils et leurs besoins, pour alimenter l’évolution des services qui leur sont proposés.

Elements clés

Contexte

Paris a fait de la lutte contre l’exclusion et le sans-abrisme une priorité en adoptant en 2015 le Pacte Parisien de lutte contre la grande exclusion. Faisant le constat que de nombreuses personnes en situation de rue restent invisibles ou méconnues des services publics, la Nuit de la Solidarité tire son origine de l’action 105 du Pacte, qui prévoyait de « Développer la connaissance des publics en situation et de leurs parcours ».

Description


Principaux objectifs


  • Établir une « photographie », à un instant donné, du nombre de personnes en situation de rue, sur un territoire délimité,
  • Mieux connaître les profils des personnes rencontrées ainsi que leurs besoins grâce à l’administration d’un questionnaire anonyme,
  • Objectiver les situations auxquelles cherchent à répondre les politiques publiques d’accueil, d’hébergement et d’insertion.

Présentation de l'action


Déjà mise en œuvre dans certaines villes européennes (Bruxelles, Athènes…) et nord et sud-américaines (New-York, Washington, Bogota…), une telle opération de dénombrement à l’échelle d’une ville restait jusque-là inédite en France, et a supposé la mobilisation d’un nombre important d’acteurs.

Planning de mise en œuvre


  • 2015 : Organisation prévue dans le cadre du Pacte Parisien de Lutte contre l’Exclusion
  • 4ème trimestre 2017 : Préparatifs opérationnels
  • 24 janvier 2018 : Pilote de l’opération dans un arrondissement test
  • 15 février 2018 : Nuit de la Solidarité sur l’ensemble du territoire
  • 7 février 2019 : 2ème édition de la Nuit de la Solidarité
  • 30 janvier 2020 : 3ème édition de la Nuit de la Solidarité

La participation des partenaires


La méthode, le questionnaire, les moyens logistiques et les modalités d’exploitation ont été déterminés grâce aux contributions de l’ensemble des membres du comité de pilotage (Ville de Paris, partenaires institutionnels tels que la RATP, la SNCF et les grandes associations de solidarités notamment). Ils ont bénéficié des retours d’expérience de l’opération pilote conduite dans un arrondissement test.


Les clés

 

  • Organiser la gouvernance du projet
  • Créer différentes instances de pilotage, des acteurs opérationnels aux partenaires institutionnels

L’inscription des bénévoles


La collectivité parisienne a fait le choix d’associer les Parisiens à l’opération : Pour 2018, grâce à un appel aux bénévoles mis en ligne sur le site paris.fr, plus de 1 500 bénévoles répartis sur 350 zones ont participé à la Nuit de la Solidarité. Entre 4 et 6 personnes composent chaque équipe, dont un professionnel (responsable d’équipe). Afin d’anticiper les désistements, 5 bénévoles étaient inscrits dans chaque équipe. Les bénévoles, qui s’engagent à respecter un engagement éthique, sont placés sous la responsabilité d’un professionnel du social, garant de la sécurité de l’équipe et du bon déroulé de l’opération.

Pour 2019, le décompte de rue a été assuré par 1 700 bénévoles dont 20 % avaient déjà participé à l’opération en 2018, répartis en 353 équipes pilotées par 400 travailleurs sociaux. Les Parisiens ont répondu présent et 400 volontaires qui n’ont pas trouvé place dans les équipes de rue ont, le même soir, participé à des animations et des rencontres dans 22 structures d’hébergement et haltes-nuit.

Pour 2020, ce sont 1 900 professionnels et bénévoles qui se sont mobilisés pour la troisième édition de la Nuit de la Solidarité.


Les clés

 

  • Créer une charte graphique
  • Créer une adresse mail dédiée
  • Constituer des équipes mixtes

La méthode retenue


Ce décompte s’inscrit dans la méthodologie des enquêtes « une nuit donnée », « flash » ou « point in time count » qui donnent une photographie aussi exhaustive que possible, à un moment précis.

Ce type d’enquêtes ne rend pas compte des flux, c’est-à-dire des personnes qui tous les jours entrent ou sortent d’une situation de rue. D’autres méthodologies d’enquête, de type longitudinal, sont nécessaires pour rendre compte de cette dimension.

Plusieurs types de questionnaires ont été créés, en collaboration avec le comité scientifique :

  • Un questionnaire pour les personnes seules
    Une partie à remplir systématiquement, sur base de l’observation, s’il est impossible pour l’équipe d’entrer en contact avec la personne (elle dort, est dans une tente…) et une quinzaine de questions à poser si la personne rencontrée accepte de répondre au questionnaire
  • Un questionnaire spécifique pour les couples et les familles
  • Une fiche groupe (pour les groupes supérieurs à 5 personnes)
    Principalement basée sur l’observation, cette fiche a été créée pour faciliter le décompte dans des zones de forte densité de personnes en situation de rue.

Un sac contenant l’ensemble du matériel et des documents nécessaires au bon déroulé de l’opération est remis à chaque participant :

  • Matériels : 1 chasuble, 1 porte bloc, 1 stylo + uniquement pour les chefs d’équipe : 1 lampe torche
  • Documents : 1 guide méthodologique du bénévole, 2 Guides solidarité de la Ville de Paris, 3 fiches de signalement (pour faire remonter des situations particulières), 3 fiches solidarité (qui résume les informations essentielles extraites du Guide Solidarité), un guide de conversation pour faciliter l’appropriation du questionnaire par les équipes ; + uniquement pour les chefs d’équipe : la fiche de composition de l’équipe, les cartes du secteur, le guide du chef d’équipe, les questionnaires et les fiches groupe, et un questionnaire en anglais plastifié.


Les clés

 

  • Organiser l’acheminement des matériels et documents

Le déroulé de l’opération


  • 18h : arrivée de l’équipe d’accueil et des référents
  • 19h : arrivée des chefs d’équipe dans les différents points de rassemblement géographique (QG d’arrondissement)
  • 19h30 : arrivée des bénévoles, rencontre des équipes, distribution des collations
  • De 20h à 22h : formation, questions et échanges, puis temps en équipe
  • 22h : départ des équipes sur le terrain
  • Jusqu’à 1h : retour progressif des chefs d’équipes au QG d’arrondissement, lorsqu’elles ont fini de couvrir leur zone. Centralisation des questionnaires, temps d’échange possible.

La cartographie du territoire


Le travail de cartographie est essentiel : les zones parcourues ne doivent être ni trop grandes (risque de ne pas être couvertes, ou trop fatigantes pour les équipes), ni trop petites (pour ne pas multiplier inutilement le nombre de bénévoles, et éviter que trop d’équipes ne rencontrent personne).

À Paris, les cartes ont été réalisées en partenariat avec l’APUR, l’Atelier parisien d’urbanisme, en croisant à la fois les kilomètres à parcourir et les signalements antérieurs de personnes à la rue connues des maraudes d’intervention sociale par exemple.

Il est également important d’isoler les « zones spécifiques » , comme les gares, les campements, les talus, les bois, les salles d’attente des urgences (liste non exhaustive), connus des services de la ville et que Paris a choisi de réserver à des équipes constituées uniquement de professionnels.

Dans un souci d’exhaustivité, une approche partenariale est indispensable. Simultanément, la RATP, la SNCF et l’AP-HP relèvent le nombre de personnes passant la nuit sur leurs sites en s’appuyant le cas échéant sur des bénévoles, et les opérateurs de centres d’hébergement transmettent le nombre de personnes hébergées cette même nuit.


Les clés

 

  • Constituer les secteurs pour qu’ils soient praticables et adaptés
  • Isoler les zones spécifiques et préparer leur couverture avec les partenaires  

    La formation : en amont pour les professionnels, le jour J pour les bénévoles


La formation des professionnels

  L’opération suppose une certaine expérience du contact avec les personnes à la rue et une compréhension fine de la méthode, et donc une formation. À cet effet, un support de formation et un guide méthodologique spécifique à chacun des rôles ont été élaborés et distribués à chacun. Pour les professionnels, 4 types de rôles ont été imaginés, l’un en QG central pour tout Paris, les 3 autres dans chacune des mairies d’arrondissement (QG locaux) :

  • L’équipe de gestion de crise, en QG central : des professionnels de l’assistance aux personnes sans-abri et aux personnes vulnérables pour répondre par téléphone aux questions urgentes des équipes et faire intervenir des équipes en cas de besoin ;
  • Les référents, qui restent en QG d’arrondissement : des cadres avec une bonne connaissance du projet pour superviser le déroulement, dispenser la formation aux bénévoles le soir même, répondre au téléphone pendant l’opération pour les questions de méthode, et pour s’assurer du bon retour des questionnaires ;
  • Les chefs d’équipe, sur le terrain : des professionnels du social (des institutions et des associations) pour mener et encadrer les équipes le soir de l’opération ;
  • Les équipes d’accueil, en QG d’arrondissement : pour assurer l’installation de la salle, l’accueil et l’émargement des participants, la distribution des sacs et la gestion des non-inscrits.

La formation des bénévoles

  Pour beaucoup de bénévoles, le décompte sera leur premier contact avec des personnes en situation de rue : un temps de formation de 1h30 à 2h est donc nécessaire pour leur expliquer l’opération, répondre à leurs questions et leur laisser un temps de rodage en équipes avant le départ.

Dans chaque mairie d’arrondissement, une formation a été présentée sur la base d’un support unique (PowerPoint et vidéo tutoriel) afin d’expliquer les règles à respecter : rappel de l’engagement éthique et de la garantie de l’anonymat, respect du sommeil ; demande préalable pour savoir si les personnes ont été abordées par une autre équipe, respect du territoire à couvrir indiqué sur la carte détaillée, application d’une méthodologie identique pour les différentes situations rencontrées (personnes seules, couples ou familles, groupes, tentes).


Les clés

 

  • Évaluer les ressources humaines nécessaires par type de mission
  • Informer, recruter et former les professionnels en amont
  • Préparer des supports de formation complets et synthétiques pour chacun des rôles (chef d’équipe, référent d’arrondissement, équipe d’accueil)
  • Prévoir un temps suffisant d’appropriation des outils avant le départ

L’analyse et la publication des résultats

  Les résultats sont à analyser comme un décompte a minima car l’opération ne prétend pas à l’exhaustivité (seul l’espace public a été couvert, des personnes aux stratégies d’invisibilité n’ont pas été rencontrées…). Ils doivent être analysés au regard du nombre de places d’hébergement ouvertes et occupées à cette date, afin d’apprécier les évolutions des chiffres entre les différentes éditions.

L’analyse des résultats est réalisée par l’Atelier parisien d’urbanisme avec l’appui d’un comité scientifique, chargé d’émettre un avis sur le protocole d’exploitation des données, sur les résultats intermédiaires et sur les résultats finaux.

Rôle et composition du comité scientifique au 17/12/2020

Le comité scientifique associé à la Nuit de la Solidarité accomplit six missions principales :

  • garantir la qualité de la démarche de la Nuit de la Solidarité et la valeur scientifique du rapport qui en découle ;
  • offrir un espace d’échanges autour de la Nuit de la Solidarité à des personnes qualifiées, bénéficiant d’expertises variées, afin de croiser les regards sur le public vivant à la rue ou « amené à dormir à la rue » ;
  • enrichir le rapport de la Nuit de la Solidarité (il est associé à l’organisation de la structure du livrable, à la définition et la rédaction des contributions, ainsi que sa relecture) ;
  • intervenir en relais pour la valorisation des résultats ;
  • émettre toute préconisation méthodologique utile à l’amélioration de la qualité de la Nuit de la Solidarité, via la proposition de nouveaux outils, d’études complémentaires ou toute autre piste de travail.
  • formuler, à partir de son analyse des résultats de la Nuit de la Solidarité, toute préconisation utile sur les politiques publiques de lutte contre le sans-abrisme.

Il est composé des collèges et membres suivants :

Collège des chercheurs :

  • Mauricio Aranda
  • Thibaut Besozzi
  • Axelle Brodiez
  • Gaspard Lion
  • Marie Loison-Leruste
  • Marine Maurin
  • Olivier Peyroux
  • Pascale Pichon
  • Sophie Rouay Lambert
  • Vianney Schlegel
  • Lola Vives

Collège des institutions :

  • L’Atelier parisien d’urbanisme (APUR)
  • La Direction régionale interdépartementale de l'hébergement et du logement (DRIHL)
  • La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS)
  • La Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (FEANTSA)
  • La Fondation Abbé Pierre
  • L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
  • L’Observatoire du Samu Social
  • L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)
  • L’Observatoire francilien des personnes à la rue ou hébergées (OFPRUH)
  • La RATP
  • L’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (UNCCAS)

Collège des Villes ou Observatoires locaux :

  • Le CCAS de Metz
  • L’Observatoire de l’hébergement et du logement, Un Toit pour tous (Métropole de Grenoble)

Observatoires internes de la collectivité parisienne :

  • Le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP)
  • La Direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé (DASES)

  Les données collectées donnent lieu à différents temps de restitution :

  • la diffusion des premiers résultats lors d’une conférence de presse organisée dans les semaines qui suivent l’opération,
  • la publication d’un rapport présentant des résultats plus complets et différents événements de restitution.


Les clés

 

  • Constituer un comité scientifique,
  • Prévoir un processus de traitement des données après l’opération,
  • Garantir le respect de la loi « Informatique et libertés ».


Moyens humains


  • Dans les QG d’arrondissement : 2 référents et a minima 2 personnes pour l’accueil,
  • Dans les équipes : un responsable d’équipe et environ trois bénévoles.

Moyens matériels


Reprographie, matériel pour les sacs bénévoles, sachet repas pour tous les participants, prestataire externe pour la saisie des données…

Partenaires opérationnels


Environ vingt associations de lutte contre l’exclusion (Samu Social, Emmaüs, Entourage…) œuvrant à Paris ont pris part à l’opération notamment pour le terrain effectué dans les secteurs dits « spécifiques » (campements, bois, talus du périphérique…).

La collectivité parisienne a sollicité le concours de partenaires institutionnels gérant des espaces privés accessibles au public :

  • La RATP pour couvrir les stations de métro situées à Paris,
  • La SNCF pour les sept gares parisiennes,
  • L’AP-HP pour les salles d’attente des urgences de treize hôpitaux parisiens,
  • Des gestionnaires de parkings (Indigo, Saemes et Effia)
  • Le bailleur social ParisHabitat.

Les partenariats ont pour vocation à s’élargir au cours des prochaines années.


Les outils de communication sur l'action


  • Site internet,
  • Twitter,
  • Facebook,
  • Affiches,
  • Panneaux Numériques,
  • Création d’une boîte mail générique pour assurer un lien direct avec les participants.

Les outils pour évaluer l'action


  • Retours « à chaud » des participants,
  • Capitalisation des forces et faiblesses de l’action grâce à une série de retours d’expériences organisées avec l’ensemble des participants (avec les bénévoles et professionnels, avec les différentes directions de la Ville impliquées, sur la cartographie, avec les mairies d’arrondissement, sur le fonctionnement du QG central),
  • Réunions du comité scientifique : capacité à extraire des données fiables,
  • Dossier de presse réalisé par la Ville,
  • Revue de presse : analyse de la couverture médiatique.

Bilan

Lors de la première Nuit de la Solidarité qui a eu lieu du 15 au 16 février 2018, 3 035 personnes sans abri ont été rencontrées. Ce décompte est intervenu dans le contexte d’un épisode de grand froid ayant déclenché un plan dédié de mise à l’abri quelques jours auparavant (5 février). 672 personnes étaient mises à l’abri à Paris dans ce cadre dans la nuit du 15 au 16 février, dans des salles de mairies d’arrondissement, des gymnases, des haltes de nuit et d’autres lieux ouverts temporairement. Par ailleurs, 1 477 personnes étaient hébergées ce même soir dans le cadre du plan hiver déclenché chaque année en décembre.

La deuxième Nuit de la Solidarité a eu lieu du 7 au 8 février 2019. Le périmètre de l’enquête a été élargi (353 personnes ont été rencontrées dormant dans les parcs, jardins, talus des périphériques et halls d’immeuble du bailleur social Paris Habitat qui n’avaient pas été visités l’année précédente), mais une augmentation non négligeable des personnes sans abri est observable, avec 3 641 personnes décomptées.

Au cours de la troisième édition de la Nuit de la Solidarité organisée du 30 au 31 janvier 2020, 3 601 personnes sans solution d’hébergement ont été rencontrées. La principale évolution méthodologique de cette troisième édition a été d’organiser la passation de questionnaires dans des lieux jusqu’alors uniquement décomptés. Cela concerne les talus du périphérique, les campements de migrants ou de familles, les bois de Boulogne et de Vincennes. Des questionnaires ont aussi été passés auprès des personnes composant les groupes de cinq personnes ou plus qui, jusqu’à présent, ne faisaient que l’objet d’une fiche groupe basée sur l’observation.

Une fois terminée leur exploitation par le Comité Scientifique, les résultats sont rendus publics au travers d’une publication.

La Nuit de la Solidarité a vocation à être réitérée afin d’être en mesure de pouvoir comparer les résultats et analyser l’impact de l’évolution des politiques publiques sur ses bénéficiaires directs.

Les différents retours d’expériences organisés à la suite de l’opération et échanges du comité scientifique ont permis d’identifier des pistes d’amélioration, notamment :

  • Retravailler les questionnaires et fiches, en analysant notamment les taux de réponse obtenus ;
  • Réaliser un décompte des situations de rue à une autre saison que l’hiver, afin de dénombrer et d’analyser le profil des personnes en situation de rue en dehors de la période hivernale, et de participer à transformer les représentations communes sur les personnes contraintes de dormir à la rue. La réalisation d’une opération au printemps ou à l’été paraît particulièrement intéressante dans cette optique.

Observations

La Nuit de la Solidarité, inspirée de projets menés, parfois de longue date, dans d’autres villes, a essaimé sur d’autres territoires en France, à l’instar de la ville de Metz et son CCAS qui ont organisé une Nuit de la Solidarité le 16 mars 2018.

Parmi les points clés à anticiper pour assurer la réussite d’une telle opération :

  • Assurer la mobilisation et la participation des acteurs associatifs du territoire ;
  • Être en mesure d’impliquer l’ensemble des services de la Ville concernés et identifier un acteur qui assume la chefferie de projet ;
  • Anticiper l’ampleur logistique de l’opération.

Photos : Wikimedia Commons / Jplavoie (Photo de Paris) Guillaume Bontemps (participation des bénévoles) Joséphine Brueder (formation des bénévoles)

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