Ce 1er février, l’Unccas défend deux propositions fortes dans le cadre du débat parlementaire en cours sur la réforme du système de retraite. Le président Luc Carvounas et le conseil d’administration, représentatif de la diversité des territoires et de l’ensemble des sensibilités politiques de la droite, de la gauche et du centre, ont fait le choix d’apporter à un débat aussi clivant que clivé des propositions à même de faire consensus entre majorité et opposition parlementaires.
D’abord, l’Unccas porte, à la fois en tant que représentante des CCAS employeurs et comme association engagée pour le bien-vieillir, la prise en compte de l’usure professionnelle - ou pénibilité du travail - dans la loi régissant l’âge de départ à la retraite. Elle doit permettre de préserver le niveau d’espérance de vie en bonne santé malgré le recul de l’âge de départ à la retraite.
Ensuite, forte du constat que les retraités modestes sont un public de plus en plus accueilli dans les CCAS du fait de la baisse de leur pouvoir d’achat - le montant relatif des pensions étant en baisse constante depuis les années 2000 -, l’Unccas propose un minimum de pension égal à 75 % du salaire minimum de croissance, soit 1 000 € nets par mois, pour tous les assurés n’ayant pas une carrière complète leur permettant de bénéficier d’une pension digne.
Ces propositions ont été transmises aux députés et sénateurs de tous les groupes politiques.