Antoine Hoareau, 7ème vice-président de l’Unccas, adjoint au Maire de Dijon délégué aux solidarités, à l’action sociale et à la lutte contre la pauvreté et vice-président du CCAS
« Alors que nous commençons à espérer un retour à une vie normale, la crise sanitaire de la Covid-19 engendre une crise sociale sans précédent. Malgré le « quoi qu’il en coûte » du gouvernement, qui a tout de même permis de limiter la destruction des emplois, les CCAS constatent au quotidien les difficultés rencontrées par une nouvelle partie de la population. Afin de répondre à ce nouveau public, les CCAS ont su adapter leurs réponses, les élus ont fait évoluer leurs politiques publiques et donner les moyens nécessaires aux CCAS.
Les étudiants viennent grossir les rangs des nouveaux précaires. Les exemples sont malheureusement légion. Si les CCAS accueillent tous les publics, il n’est pas de leur compétence d’assurer le suivi social des étudiants. Les étudiants sont orientés vers les services sociaux des CROUS. Et le constat est sans appel : les CROUS ne sont pas dimensionnés pour répondre à l’augmentation significative des demandes d’accompagnement social. L’Etat doit prendre la mesure de ce qui se joue en ce moment sur les campus de France. Le Gouvernement doit sans attendre donner des moyens nouveaux et supplémentaires pour que les CROUS assurent leurs missions. Il en va de l’avenir de la jeunesse de notre pays. »