Enquête européenne sur les bons électroniques pour les plus démunis

Publié le 19 juillet 2021

Dans cette enquête, la Commission européenne présente la façon dont les pays européens ont distribué des « bons électroniques » pour les plus démunis et analyse leur potentiel de transférabilité dans la nouvelle programmation du FEAD (Fonds européen d’aide aux plus démunis) 2021-2027, au travers du FSE+.

Le programme FEAD lorsqu’il a été transféré de la PAC à la DG emploi et affaires sociales, a été retravaillé pour faire de cet outil d’accompagnement des plus démunis, un outil plus souple mais aussi plus inclusif. En effet, outre la distribution de denrées alimentaires, il est également possible d’utiliser les fonds pour fournir des biens de premières nécessités. Image retirée.
Mais ce n’est pas tout ! Les partenaires qui interviennent dans le cadre de ce programme doivent également répondre à des exigences d’accompagnement social des bénéficiaires. Image retirée.
De 2014 à 2020, la France a fait le choix de distribuer des denrées alimentaires uniquement et travaille avec les banques alimentaires. De 2021 à 2027, le volet inclusion sociale sera renforcée. Le FEAD, entre autres, ayant été fusionné avec le fonds social européen +. Image retirée.
La privation matérielle sera traitée par une aide alimentaire et/ou matérielle de base, y compris pour les enfants, avec en complément des mesures d’accompagnement favorisant leur inclusion sociale.

Six études de cas ont été menées en Belgique, en France, en Italie, en Lituanie et en Espagne. Elles sont présentées dans l’annexe de l’étude et indiquent la manière dont les bons électroniques ont permis de donner de la nourriture et / ou des produits essentiels de base aux plus démunis à travers toute l’Europe.

Les bons électroniques – cartes de paiement magnétiques réutilisables qui peuvent être complétés par un financement – peuvent jouer un rôle crucial dans la mise en œuvre des programmes FSE + pour lutter contre la pauvreté.

Ils présentent de nombreux avantages :

  • La réduction des coûts et du travail administratif. En Belgique, les dépenses réelles des bénéficiaires font l’objet d’un suivi automatique par l’intermédiaire du bailleur de fonds concernés, ce qui réduit considérablement les coûts et les procédures administratives.
  • La réduction des coûts de transport et de stockage pour les organisations chargées de la mise en œuvre, ce qui augmente l’efficacité du processus. Par exemple, les organisations au niveau de l’UE impliquées dans le FEAD ont noté que ces bons facilitent le travail des associations ne disposant pas des infrastructures pour transporter et stocker l’aide alimentaire et matérielle. De petites équipes sont alors nécessaires pour effectuer l’envoi et des bons.
  • Un impact positif sur la consommation auprès commerçants locaux qui soutiennent l’économie locale.
  • La possibilité de donner aux bénéficiaires finaux un plus grand sentiment de dignité et d’autonomie. Par exemple, l’analyse d’impact du FEAD en Espagne a montré que 55 % de ceux qui étaient éligibles à l’aide alimentaire mais ne la demandaient pas ont déclaré que cela était dû à la « peur de ce que les gens diront ».

En 2020, le programme FEAD s’est adapté pour répondre à la crise du Coronavirus. Des mesures d’urgence ont été prises pour faciliter le travail des bénévoles et à s’assurer que l’aide soit distribuée aux bénéficiaires.

Le fonds européen d’aide aux plus démunis sera donc partie intégrante du prochain Fonds social européen +. 2021-2027.

Depuis le début de la programmation 2014, une communauté d’acteurs s’est créée autour du Fonds européen d’aide aux plus démunis : échanges de pratiques, d’information, rencontres, etc.

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