La vice-présidente du département en charge du logement a souligné, quant à elle, l’importance du travail de diagnostic et d’accompagnement réalisé par la commission restreinte de lutte contre l’habitat dégradé. Le philosophe Stéphane Sosolic, prônant une approche fraternelle, a tenu à préciser que « ce sont les liens qui font les lieux et non le contraire ».
En fin de matinée, Joël Mathurin, préfet du Doubs a rappelé le rôle des maires dans la détection des situations : « Il faut vous mobiliser, il faut nous aider. Sans votre mobilisation, le travail de la commission de lutte contre l’habitat dégradé restera curatif et de l’ordre de la réparation et non de la prévention ».
Julia Faure, responsable de programme à la Fondation Abbé Pierre a insisté sur la nécessité de « prendre le temps d’accompagner la personne dans son cheminement pour respecter son équilibre psychique » et a cédé la parole aux représentants de la commission de lutte contre l’habitat dégradé, qui ont présenté les différents outils à disposition des élus, en incitant ces derniers à faire part de leurs interrogations.
Pour clore la journée, Alban Soucarros, directeur général du CCAS de Besançon s'est félicité que cette journée dense et mobilisatrice ait permis de donner une boite à outils pour faire ensemble tomber les murs de la méconnaissance et du silence.