L’INSEE a publié les résultats de son recensement 2016 de la population, révélant une poursuite de la croissance démographique, avec un certain ralentissement général et d’importants contrastes territoriaux.
24 départements, à Paris et dans la zone reliant les Ardennes au Lot parfois qualifiée de « diagonale du vide » par les géographes et statisticiens, sont caractérisés par un déficit naturel, les naissances étant en nombre inférieur aux décès. Dans certains cas, cette réalité est compensée par un solde migratoire positif (dans le Massif Central notamment). Pour d’autres, en particulier dans le nord-est et dans la région Centre-Val-de-Loire, la diminution de population est globale.
La majorité des pôles urbains voient pour leur part leur croissance s’accélérer, surtout Nantes, Bordeaux, Montpellier, Rennes, Toulouse et Lyon, tandis que Saint-Etienne, qui avait connu une phase de déclin démographique, parvient à inverser la tendance. Paris, Nice, Béthune, Valenciennes et Douai-Lens subissent pour leur part une dégradation de leur dynamisme démographique.
Parallèlement, après avoir connu un certain ralentissement en 2017, le mouvement de création de communes nouvelles s’est fortement intensifié en 2018. Selon une page Wikipedia recensant les arrêtés préfectoraux sur le sujet, 234 communes nouvelles ont été créées au 1er janvier 2019, regroupant 612 communes. Le nombre de communes françaises s’élève désormais à 34979 et passe pour la première fois sous la barre des 35 000.
Carte : INSEE