Dans un premier temps la loi est venue créer le service public de la VAE. Sa mission ? Orienter et accompagner toute personne demandant la VAE et justifiant d’une activité en lien avec le contenu de la certification visée. Un groupement d’intérêt public met en œuvre les missions de ce service public ; il contribue à l’information des personnes et à leur orientation. Ce service public contribue également à la promotion de la VAE au regard des besoins du territoire et assure la cohérence des pratiques sur l’ensemble du territoire.
Par ailleurs, la VAE permettra d’acquérir seulement des blocs de compétences d’une certification enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), et non plus seulement une certification professionnelle globale.
L’accompagnement des candidats sera, quant à lui, renforcé et ponctué par des périodes de mise en situation en milieu professionnel. La durée du congé de VAE sera de surcroît augmentée et portée de 24 à 48 heures.
Concernant le financement, il est prévu au sein de la loi que les commissions paritaires interprofessionnelles régionales puissent désormais financer les dépenses de VAE des salariés « sous réserve du caractère réel et sérieux du projet ».
Enfin, l’article 11 de la loi prévoit pour favoriser l’accès à la certification dans les secteurs rencontrant des difficultés de recrutement, que les contrats de professionnalisation conclus par les employeurs de droit privé pourront comporter des actions en vue de la VAE des alternants.