L’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) publie aujourd’hui les résultats d’une enquête inédite sur l’implication du service public de proximité dans l’aide alimentaire.
Près de 2600 centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS-CIAS) proposent de l’aide alimentaire, selon des modalités très diverses étudiées dans l’enquête : aides directes, gestion d’épiceries sociales et/ou soutien aux partenaires associatifs.
Entre autres aides directes, 68% des CCAS-CIAS attribuent des aides à la restauration scolaire et 53% des bons alimentaires. L’étude précise également les pratiques par territoires, les sources d’approvisionnement et les profils des bénéficiaires.
10% des CCAS-CIAS gèrent des épiceries sociales. Pour la très grande majorité d’entre eux, la fréquentation de ces structures favorisant les mesures d’accompagnement des bénéficiaires (aide à la gestion budgétaire, ateliers cuisine, accompagnement nutritionnel…) ne cesse d’augmenter.
Autre type d’intervention complémentaire pratiqué par 65% des CCAS-CIAS : le soutien aux associations caritatives. De fait, si les CCAS-CIAS ne bénéficient pas directement de financements européens, ils n’en sont pas moins directement concernés par les réductions drastiques du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) qui affecte l’ensemble des acteurs.
Après le Panorama des équipements et services des CCAS-CIAS, cette enquête est le 2ème numéro de la nouvelle publication de l’UNCCAS « Enquêtes et observation sociales ».