Quel paradoxe lorsque dans le même temps le Gouvernement veut mettre en place des lieux de premier accueil social, d’information et d’orientation au plus près des citoyens. Une bonne mesure de simplification aurait sans doute été de ne pas défaire ce que l’on s’applique à recréer par ailleurs.
Pour l’UNCCAS, sous couvert de simplifier les normes et tandis que la précarité augmente, les personnes les plus en difficulté ne gagneront pas à ce que les élus locaux soient incités à s’exonérer de la question sociale.
En outre, on ne peut se vanter de « partenariats étroits » avec les associations d’élus, adopter de très nombreuses mesures impactant directement ou indirectement les CCAS et CIAS, et faire délibérément l’impasse sur la seule association qui les représente.
Jusqu’à quand l’action sociale locale fera t-elle les frais d’arbitrages financiers à court terme ?
Photo : Gille Rhodes / Flickr