Médiation sociale de rue

Publié le 1 juillet 1997
Tout d'abord un accompagnement socio-éducatif des personnes en situation d’errance sur la ville, un travail dans une dynamique « d’Aller-Vers » et une proposition d’actions (mise en activité menant aux premières marches de l’insertion…).

Elements clés

Contexte

Compte tenu du nombre de personnes à la rue et en situation d'errance dans le Centre-Ville de LIMOGES, il a été décidé de créer un service de médiation dédié à ce public en grande exclusion ; il permet également de la médiation entre le public et les différents acteurs de la ville.

Description


Présentation de l'action


Le CCAS affecte deux travailleurs sociaux et un travailleur social à mi-temps par le biais d'une convention avec l’ARSL « Association de Réinsertion Sociale du Limousin ». Les Travailleurs Sociaux ont vocation à créer des actions de socialisation qui se concrétisent par le biais de tournées pluridisciplinaires (santé notamment), un accompagnement socio-éducatif et de la mise en activité. L'équipe de rue est ancrée dans un grand travail en réseau et s'adresse aux personnes en situation d'errance dans la ville. La prise en charge est globale.

Moyens humains


2 travailleurs sociaux du CCAS et 1 travailleur social de l’Association de Réinsertion Sociale du Limousin (convention de partenariat).

Coût total de l'opération


Coût personnel 2018 : 55 000 euros Ateliers de mise en activité : 6 250 € Subvention versée à l’ARSL : 11 526 € Subvention versée aux Restos du Cœur : 6 000 € Subvention reçue de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) : 6 000 euros.

Coût total annuel : 72 776 €


Partenaires opérationnels


Association de Réinsertion Sociale du Limousin (ARSL), Centre Hospitalier Esquirol, Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la réduction des Risques des Usages de Drogues (CAARUD), Associations Caritatives…

Ils financent l'action


Ville de Limoges, DDCSPP.

Bilan

Une centaine de personne a été suivie sur l'année 2018 et des ateliers hebdomadaires de mise en activité ont été effectués. Les hommes restent majoritaires ainsi que les 25-40 ans.

Observations

Le travail social de rue, appliqué à un public en grande marginalité, ne s’apprécie pas en termes de « réussite », du moins quantitativement.

C’est un travail long et adapté à des situations singulières qui doit conduire à la réinsertion sociale. Le travail social de rue exige que son action soit menée de façon non intrusive, avec patience et sans jugement. Cette démarche se fonde sur l’observation, la disponibilité, l’acceptation des développements et des ruptures de liens. Le rythme du travail social de rue est donc difficilement prédéterminé.

Photo : Wikimedia Commons / Fonquebure

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