Etablissement seniors tout-en-un

Grand âge
Publié le 1 mars 2013

Elements clés

Contexte

La genèse de projet commence par une étude menée en 2005 sur l’offre d’hébergement en établissements pour personnes âgées sur la Rochelle. Il en ressort un taux d’équipement insuffisant, d’où un nombre important de demandes non-satisfaites, particulièrement pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés. Ceci mis en face d’une prévision de très forte augmentation de la population âgée de plus de 85 ans dans les 20 années à venir, l’intérêt d’un tel projet est évident. Le CCAS crée donc le cinquième établissement public pour personnes âgées dont il est gestionnaire.

Description


Présentation de l'action


Le CCAS de la Rochelle a ouvert, en mars 2013, un établissement pour seniors. Originalité de l’opération, il s’adresse à des publics présentant différents niveaux de dépendance : 30 places en EHPA et 56 en EHPAD, dont 20 en unité spéciale pour personnes atteintes de maladies de type Alzheimer. Très vite, le taux de remplissage a approché les 100 %.

L’établissement est situé au cœur d’un quartier résidentiel et proche du front de mer. Un lac est en prolongement direct du bâtiment, et les abords sont aménagés comme lieu de promenade et de rencontre avec les habitants du quartier. C’est un projet architectural tout à fait particulier, très esthétique et pensé pour répondre aux besoins spécifiques de chaque public. Il a été conçu sur l’idée d’un navire, avec un grand espace de vie communautaire, des salles de restauration, de loisirs et des services (soins, salon de coiffure/esthétique) ; et des passerelles reliant les différentes unités.

L’élaboration du projet de vie de l’établissement est le fruit de la réflexion menée en amont avec le personnel de l’établissement, le médecin coordonnateur, l’équipe du CCAS et les autres directeurs d’établissements. Il est en conformité avec les orientations retenues dans le cadre des plans nationaux et du schéma gérontologique départemental.


Moyens


La ville a mis le terrain à disposition gratuitement par bail emphytéotique, le foncier est intégralement porté par la commune. Les subventions allouées par les partenaires vont de 43 000 € (ADEME) à 817 600 € (CNSA). Elles émanent aussi, par ordre décroissant, de la Communauté d’agglomération, l’Etat, le Conseil général, et le Crédit agricole. Pour compléter ce montage financier, des emprunts sont contractés au près de la CDC (près de 9 millions d’€) et de CRAMCO (1,15 millions d’€).

Ils financent l'action


  • CNSA
  • Communauté d'agglomération
  • Etat
  • Conseil général
  • Crédit agricole
  • ADEME
  • CDC
  • CRAMCO

Bilan

La mise en place de l’Unité Alzheimer a donné du fil à retordre à l’équipe nouvellement constituée. Les contraintes réglementaires sont lourdes, d’où une multitude de procédures nouvelles à mettre en place. Par ailleurs, sur les 56 équivalents temps plein en place, une partie de l’équipe (comme des résidents) vient du foyer-logement voisin, désaffecté pour rénovation. Chacun a dû adapter ses pratiques à des niveaux d’autonomie très variables, c’est une nouvelle culture de travail.

Observations

La phase d’installation et de calage technique étant achevée, garantissant un bon niveau d’accueil à chacun, les enjeux sont maintenant de développer des logiques d’animation et de lien avec le quartier. Les activités déjà proposées aux résidents (sorties à pied, ateliers chorales) ont donc vocation à s’étoffer.

Photo : Wikimedia Commons / Rémi Jouan

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